Nous croyons fermement que l'éducation des enfants est d'une importance fondamentale dans la vie des communautés rurales.

Les villages dans lesquels nous travaillons ont des écoles primaires et, grâce au programme de déjeuners scolaires lancé par Fitil, le nombre d'élèves a beaucoup augmenté. Cependant, pour la plupart des élèves, cinq années de scolarité marquent la fin de leurs études car leurs parents sont incapables de payer les frais de scolarité au collège.

En 2009, Fitil a lancé un programme de bourses permettant aux enfants de l’école primaire de poursuivre leurs études au collège pendant quatre ans. Le programme favorise les filles afin de leur donner l'occasion nécessaire et d'éviter les mariages précoces. Chaque année, les enseignants du primaire, en collaboration avec le coordinateur Fitil au Burkina Faso, sélectionnent les élèves les plus méritants.

Il s’agit de Bibata Djiguemde, l’un des 80 étudiants soutenus par Fitil avec des bourses d’études pour quatre années de collège.

Les donateurs individuels aident les élèves à compléter les quatre années du collège, permettant ainsi aux garçons et aux filles comme Bibata pour choisir son avenir. Lorsque Bibata a terminé ses études primaires, sa famille n’aurait pas été capable de payer les frais pour poursuivre leurs études. Le résultat aurait été une vie sans choix, peut-être avec un mariage précoce (environ 14 ans) ou une existence passée à aider la mère et la famille comme par tradition. Bibata était une écolière prometteuse et son professeur lui avait proposé de participer au programme de sponsoring de Fitil, qui couvre, outre les frais de scolarité, le coût des uniformes et du matériel scolaire. Le coordinateur de Fitil, membre de l’ACLEM, supervise le programme garantissant la fonctionne correctement et travaille en étroite collaboration avec les bénéficiaires et leurs familles. Les parents ont a accueilli l'initiative avec un grand enthousiasme afin de proposer de construire physiquement les deux centres communautaires Fitil lance des initiatives de formation et de regroupement. Bibata s’est très bien débrouillée à l’école: elle était la troisième d’une classe de 85 élèves… C’est un beau but, non? clair que tous les étudiants ne vont pas si bien. Fitil offre à ceux qui perdent l’année la possibilité de ne le répéter qu’une fois. temps. Nous devons également considérer que les conditions d’études sont malheureusement assez difficiles: classes surpeuplées avec jusqu'à 100 étudiants, longues distances à pied, manque d'électricité pour étudier le soir ...